Spring 08 - Parce qu'il faut bien travailler, des fois
Après une semaine de débogage intensif, de code sans voir la lueur du soleil, de programmation avec pour seul compagnon un thermos de café, j'ai enfin pondu un code qui fonctionne. Il ne sert à rien. Mais il fonctionne. Ceux qui connaissent mes talents de codeur geek savent que ça n'est pas dans mes habitudes de faire des choses qui fonctionnent. J'annonce donc officiellement que le temps des 'Hello World!' et autres calculs de PGCD est terminé. Maintenant, ça va coder sévère. Par contre, en ce délicat vendredi après-midi bercé par les rayons du soleil de l'été naissant, je n'ai ABSOLUMENT pas envie de rester enfermé dans mon laboratoire sans fenêtre pour peaufiner ces foutues fonctions. Mon idée serait plutôt de débrancher cet infernal laptop, de le ranger dans sa maudite sacoche, et d'aller m'allonger sur la pelouse de McGill pour bronzer, entouré d'étudiant(e)s en lettres, en droit, en physique, en art, en histoire, en maths, qui seraient en train de réviser leur partiels (les pauvres).
Ma première brain map! (merde il marche vraiment ce code...)
Non, j'exagère concernant les conditions de travail. Si l'on ne tient pas compte du bureau où je suis la plupart du temps (pour l'accès à Internet), je peux travailler n'importe où où il y a une prise, y compris dans lamaison des étudiants de McGill (très classe), la bibliothèque des arts religieux (très très classe, tu dois enlever tes pompes pour rentrer, pour pas abîmer le parquet), le cabinet du Douglas Hospital (plus que classe, et en plus ils ont des ordinateurs qui tournent avec 32 processeurs de 2Go de RAM).... Un de ces quatre, je ferai des photos pour que Benoît soit bien vert....
Jacques Cartier, le grand, le seul.
Hier soir, les Canadiens de Montréal (qui, rappelons-le, n'étaient pas favoris) ont battus les Flyers de Philadelphie dans le premier match de demi-finale Est de la coupe Stanley. Le tout s'est joué dans les 77 dernières secondes de jeu. Cette fois, les Montréalais ont été raisonnables et n'ont pas brulé de voitures en signe d'allégresse. Ce soir, centre Eaton avec Fabien, on va aller tester le WiFi du bâtiment en regardant passer les gens. Après on va certainement finir devant un Quarter Pounder with Cheese, ou un équivalent. Demain soir barbecue chez Cédric, un français qui bosse lui aussi dans un sombre bureau sans lumière. Hier soir, mon tuteur (pas Pancake, un autre... je sais c'est compliqué) a proposé d'aller boire une bière la semaine prochaine. J'aime ces gens. Ils savent trouver les mots.... Qu'importe le bureau tout pourri sans lumière, si il y a de la bière?
Il y'a deux semaines, tu sortais le manteau. Maintenant...